Fluorine violette Mine de Maxonchamps
7 cm x 6 cm x 3 cm
cube avec zone de croissance
Mine de Maxonchamp
C’est durant la guerre de 1940 qu’un Ajolais curieux
de minéraux «René ROMARY» a découvert un filon
de fluorine sur un chemin forestier des dessus de
Maxonchamp.
Après études et contacts divers, un premier chantier
s’est ouvert quinze ans plus tard avec pelles,
pioches, chariots à boeufs et quelques ouvriers
licenciés de l’usine de textile de Maxonchamp pour
extraire les premiers kilos de ce fameux minerai.
Dans les années soixante les premières machines
sont entrées en action pour le percement des
galeries, qui à la fermeture de la mine en 1999
en totalisaient cinq avec entrées au jour et deux
avec accès par un puits intérieur de 180 mètres de
profondeur.
Au total plus de cinq kilomètres de galeries ont été
creusées ainsi que des tailles magasin (dépilage)
ou des milliers de mètres cubes de minerai ont été
extraits, de même une galerie de reconnaissance
de quelques centaines de mètres fut creusée de
l’autre côté de la montagne à La Rosière (Haute-
Saône).
C’est en 1972, qu’une entreprise polonaise avec
une cinquantaine de professionnels et un matériel
plus performant, sont venus agrandir la mine
en travaillant en trois huit, c’est aussi à cette
période qu’une laverie fut installée pour enrichir
ce minerai qui était ensuite expédié par camions,
par trains et même par péniches vers l’Allemagne,
l’Autriche et ailleurs pour être traité et entrer dans
les composants de la peinture de certains gaz et
carburants.
En 1979 suite à un éboulement un mineur a laissé
sa vie.
Dans les entrailles de cette mine.
Après 1990, un patron âgé,
des conditions de travail qui ne
répondaient plus aux normes,
des machines vieillissantes, un
filon moins riche, on eut raison
de cette mine qui fut obstruée
définitivement pour l’an 2000
laissant place à la nature qui
reprit ses droits